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Affichage des articles du juin, 2012

Abandon du socle commun de compétences

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Alors même que plusieurs organisations (SGEN-CFDT, UNSA, FCPE…), dans une lettre ouverte au Ministre de l’Education, souhaitent que le socle commun devienne « dans les faits à la fois l’objectif et le support d’une scolarité obligatoire continue », la FNEC-FP FO souligne les dangers et le caractère néfaste de ce dispositif. Adossé, à l’origine, aux programmes, le socle commun s’est progressivement transformé en obstacle à la transmission du savoir, en substituant aux connaissances disciplinaires un ensemble de « compétences » floues et difficilement évaluables. C’est dans ce contexte qu’ont été introduits les livrets de compétences, unanimement rejetés par les professeurs et que se met en place la globalisation des horaires de langues vivantes. Associées au dispositif ECLAIR et à la généralisation de l’autonomie de l’établissement, à la volonté de promouvoir la bivalence, voire la polyvalence au collège, ces mesures constituent le premier acte de l’instauration d’une prétendue «

Après les Assises nationales GRETA du 7 juin

Les Assises nationales des GRETA réunies à l’initiative des organisations syndicales, le jeudi 7 juin, ont confirmé combien la transformation des GRETA en GIP en conséquence de l’article 118 de la loi Warsman allait à l’encontre du service public de la formation continue des adultes dans le cadre de l’Education nationale, des garanties statutaires de leurs personnels titulaires et menaçait gravement l’emploi des contractuels leur fermant toute perspective de titularisation. Tout au long de l’année, sous des formes diverses, en particulier par la grève, les personnels et leurs organisations syndicales ont fait connaître leur refus de cette marche à la privatisation des GRETA par leur transformation en GIP au nom de « l’adaptation au marché ». Les Assises nationales l’ont largement réaffirmé. Pour Force Ouvrière, quatre revendications sont incontournables : 1° L’article 118 de la loi Warsman doit être abrogé pour écarter toute éventualité d’une transformation présente ou fut

Mesures d'urgence

Le Premier ministre a annoncé qu’il stoppait la RGPP. Les mots ont un sens : cela signifie dans l’Education nationale, au ministère de la Culture, dans l’Enseignement supérieur et la Recherche, au ministère de la Jeunesse et des Sports, prendre des mesures immédiates pour geler les suppressions de postes décidées par la dernière loi de finances et prendre les mesures d’urgence pour que cessent la dégradation considérable des conditions de travail de toutes les catégories de personnel et le délabrement accéléré des services publics. Il faut au moins bloquer les choses avant de les réparer. Cela signifie aussi le sauvetage urgent de l’AFPA par l’arrêt de son démembrement et le rétablissement de la subvention de l’Etat nécessaire à son fonctionnement comme institution nationale. Nous sommes à moins de trois mois de la rentrée scolaire. De la maternelle au lycée, elle s’annonce désastreuse comme conséquence des 14 000 postes supprimés qui s’ajoutent aux 80 000 des années précédentes.

FO demande le rétablissement des conditions de correction « normales »

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Un nombre de copies par correcteur en augmentation, des délais de correction réduits, des délais de correction différents entre les langues vivantes pour la même épreuve, des calendriers de corrections où les corrections des épreuves écrites chevauchent ceux des épreuves orales, des correcteurs assignés à corriger les copies sur place pendant plusieurs jours dans un centre de correction alors qu’ils pouvaient le faire à domicile auparavant, des correcteurs convoqués pour de multiples examens avec beaucoup de copies et de candidats quand dans le même établissement d’autres collègues ne sont pas convoqués ou ont moins de copies pour la même épreuve, des surveillances au-delà des obligations de service… la liste des dégradations est longue. Dans le même temps, le décret de 1956 sur la rémunération des corrections des examens et concours est abrogé. Il a été remplacé par le décret du 5 mars 2010 applicable au 1er septembre 2011. Des arrêtés ont fixé de nouveaux taux. Les arrêtés

La FNEC demande le gel des 14 000 fermetures de postes !

Le ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon, et son cabinet ont reçu, le 5 juin, pendant plus de 2 heures, une délégation de la FNEC FP-FO conduite par Hubert Raguin, secrétaire général et composée d’Edith Bouratchik, secrétaire fédérale, Christophe Decoker, secrétaire général du SMEDEN-FO, Patrick Fournié, secrétaire général d’ID-FO, Christian Lage, secrétaire général du SNETAA-FO, Cyrille Lama, secrétaire général du SPASEEN-FO, Jacques Paris, secrétaire général du SN-FO-LC, Norbert Trichard, secrétaire général du SNUDI-FO. La FNEC FP-FO a affirmé son souhait que des mesures immédiates soient prises pour bloquer le délabrement actuel de l’Education nationale. Le Premier ministre a annoncé l’arrêt de la RGPP. Pour FO, cela devrait signifier le gel des 14 000 suppressions de postes de la rentrée 2012. Personne ne pourrait comprendre, les personnels ne pourraient pas comprendre que cette mesure immédiate de gel des 14 000 suppressions de postes décidées par le précédent gouve

La Dépêche de Tahiti du 05/06/12

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