Pétition : Contre la destruction des postes de PLP et contre la déprofessionnalisation de nos enseignements !



Ia orana,


Tous les dossiers du Ministre sont des attaques destinées à faire disparaître l'Enseignement Professionnel de l'Ecole républicaine, le céder aux Régions, mettre la pression quotidiennement sur les
professeurs, dissoudre les disciplines dans de grands champs professionnels, enfin supprimer un grand nombre de postes de PLP avant de faire disparaître ce corps spécifique de fonctionnaire d'Etat.
Depuis ses rythmes scolaires et son entêtement à l'étendre à l'ensemble de l'Ecole, Vincent Peillon, son ministère et quelques organisations syndicales - courroie de transmission du gouvernement -
tentent d'échapper à la sévérité du jugement de l'opinion et des professeurs.

Au-delà de fausses consultations dont le Ministre se targue, le prétendu consensus n'existe pas. Et ce, malgré certaines fédérations syndicales majoritaires de l'Education nationale qui ne parviennent plus à cacher leur collaboration active à leurs adhérents. Les personnels ont compris et sont en colère. Ils en appellent à l'opinion.

Avec le SNETAA, Premier Syndicat de l'Enseignement Professionnel, les PLP disent NON au Ministre et à sa politique de casse.

Les Professeurs de Lycée Professionnel (PLP) sont CONTRE:
- la régionalisation de l'Enseignement Professionnel ;
- la révision des missions des enseignants ;
- la déprofessionnalisation des formations de baccalauréat professionnel en diminuant les semaines de PFMP ;
- le CCF ;
- la fusion des disciplines en grands champs professionnels incohérents et destructeurs de postes (fusion COB/CAB/VENTE, bac pro GA, fusion électronique et électrotechnique, Bac pro SEN, champs professionnels en SEGPA) ;
- la caporalisation des professeurs au chef d'établissement sous couvert d'autonomie ;
- la destruction du droit à mutation sur tout le territoire (fermeture des capacités d'accueil et multiplication des postes à exigences spécifiques qui tarissent les possibilités pour chacun de travailler là où il le souhaite).
Enfin nous déplorons la paupérisation des PLP :

le SNETAA exige la fin du blocage de nos salaires (depuis 3 ans) et une vraie valorisation de notre pouvoir d'achat. Nous exigeons l'augmentation des salaires des professeurs et le maintien a minima de
leur pouvoir d'achat.
Cette exigence, c'est « Maintenant ! »

Avec le SNETAA, les PLP exigent :
- le maintien des diplômes nationaux reconnus par les professions ;
- le maintien de la professionnalisation de nos enseignements ;
- le maintien de l'articulation entre enseignement et formation par PFMP ;
- le respect de notre statut de fonctionnaire d'Etat, Professeur de Lycée Professionnel ;
- notre liberté pédagogique dans le respect des référentiels ;
- l'autorité de l'Etat sur la carte des formations afin que les jeunes aient une formation reconnue que la Région soit riche ou pauvre : c'est l'égalité de l’Education sur les territoires et l'assurance du caractère national des diplômes ;
- le respect de nos disciplines de recrutement ;
- le retour des examens ponctuels (CONTRE LE CCF).

Avec le SNETAA, nous nous opposons aux fusions des baccalauréats, des disciplines et des champs professionnels qui la minent la formation aux métiers et transforment l'Enseignement Professionnel en une pâle initiation.

Le SNETAA est la voix réelle des PLP, de la Voie Professionnelle Initiale Publique et Laïque, de ses établissements : LP, EREA, SES-SEGPA.

Monsieur le Ministre, Trop c'est trop ! , avec le SNETAA nous exigeons d'être entendus et écoutés. MAINTENANT !

Monsieur le Ministre, avec le SNETAA, nous exigeons une autre politique !

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