Grève du 26 janvier 2016: bilan national
Enseignement secondaire
Ce
26 janvier la mobilisation est montée d'un cran
Ce mardi 26 janvier, la grève était
majoritaire dans les collèges (plus de 50%) et largement suivie dans les
lycées.
Les
professeurs, à l'appel de l'intersyndicale du second degré (SNES-FSU, SNEP-FSU, SNFOLC, SNETAA-FO,
SFSDPEP-FO, CGT, CGT Enseignement privé, SNALC-FGAF, SNCL-FAEN, SIES-FAEN, CNGA
CFE CGC, SUNDEP-Solidaires et SUD
éducation) étaient en grève pour
l'abrogation de la réforme du collège.
Aux
côtés des fonctionnaires des trois versants (Etat, territoriaux, hospitaliers),
à l'appel national des fédérations FO, CGT, Solidaires et dans plus de 77 départements de la FSU, ils étaient en grève pour
l'augmentation des salaires et contre les réformes régressives (collège,
réforme territoriale, hospitalière).
Les
enseignants étaient massivement présents dans plus de 110 manifestations
organisées sur tout le territoire national, qui ont rassemblé des dizaines de
milliers de manifestants, malgré l'état d'urgence.
Le maintien du gel du point d'indice est
inacceptable, il est insupportable.
Depuis
2010, c'est 7 milliards d'économies pour financer le pacte de responsabilité.
C'est plus de 8% de pouvoir d'achat perdus, alors que les traitements nets vont
encore baisser de 0,4% en ce mois de janvier. Seule une augmentation
significative du point d'indice peut inverser la tendance.
Le maintien de la réforme du collège est
inacceptable. Il est insupportable.
Les
récentes déclarations de la ministre sur la carte des langues n'ont fait que
confirmer qu'un tiers des classes bilangues seraient supprimées à la rentrée
2016 et les inégalités géographiques sont renforcées.
La
réforme ne passe pas auprès des personnels : ils veulent qu'on leur rende
les enseignements disciplinaires, les langues anciennes, les classes bilangues
et euros ! Ils ne veulent pas de la formation formatage, ils ne veulent
pas des EPI à la place des heures de cours!
La ministre devrait prendre la mesure de
ce mouvement de fond.
Le
SNETAA-FO et le SNFOLC , alors que le gouvernement ancre sa « politique économique et sociale
dans une logique libérale et d’austérité dangereuse socialement, économiquement
et démocratiquement », s'inscrivent
dans la nécessité exprimée par la confédération Force Ouvrière de « renforcer
l'information des salariés » afin de préparer une « réponse
interprofessionnelle ».
Ce mardi 26 janvier une volonté massive
de se battre s'est exprimée dans la grève et les manifestations.
Le SNFOLC et
le SNETAA-FO appellent les personnels à continuer à se réunir en assemblée
générale, en HIS, à confirmer leurs revendications, notamment sur le collège et
les salaires, et à discuter des suites et à prendre les initiatives nécessaires
pour construire le rapport de force pour gagner.
Commentaires
Enregistrer un commentaire