RENTREE 2012, LE CHANGEMENT ?
Mars 2012, en
plein mouvement social contre les suppressions de postes, nous demandions
d’annuler les suppressions d’emplois programmées, pour contribuer à l’objectif
que s’était fixé notre ancien gouvernement, dans le cadre de la RGPP (Révision
Générale des Politiques Publiques).
Nous
dénoncions alors l’effort imposé à la Polynésie française sans tenir compte de
ses particularités géographiques et humaines par le gouvernement central. Nous
estimions alors que cette réduction massive de postes mettait en danger le
système éducatif polynésien.
Malgré tout,
on nous avait promis une rentrée bien meilleure que la précédente ! On
nous avait dit que nous avions trop d’élèves par rapport au nombre d’enseignants
nécessaires, que ‘’ finalement, on ne s’en sortait pas si mal que cela ’’ !
On nous avait même promis que tous les contrats (titulaires, contractuels,
vacataires, surveillants…) seraient prêts, pour permettre une rentrée normale avec
tous les enseignants devant élèves.
Pourtant,
cette année sera encore une fois très difficile parce que tous les moyens
nécessaires n’ont pas été donnés à l’enseignement.
Le Snetaa FO Polynésie
demande que l’on se soucie un peu plus sérieusement des enfants, des parents,
des enseignants et de la communauté éducative.
En effet, il
manque des enseignants dans de nombreux établissements. Aujourd’hui les parents
d’élèves descendent dans la rue à Tubuai, 3 semaines après la rentrée scolaire,
las de devoir attendre des professeurs devant leurs enfants. Il leur manque des
enseignants en
Prévention Santé Environnement, en Anglais, en Espagnol, en Français et en Arts
plastiques. Le Snetaa FO Polynésie soutient activement leurs revendications.
Si le manque
d’enseignant à Tubuai a été médiatisé, il n’en reste pas moins que d’autres
établissements (Pao pao, Faaroa, Papara, Rangiroa, Mahina, pour ne citer qu’eux)
souffrent également d’un manque d’enseignants. Une quarantaine de contrats sont
en attente de signature au Vice-rectorat pour des
‘’ raisons
administratives ’’.
Devant
l’urgence de la situation, le Snetaa FO Polynésie demande à ce que tous les
postes soient fournis.
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