Violence à l'école - Le fruit de l'incurie?
A la suite des agressions subies par des professeurs, surveillants et élèves au Lycée Polyvalent de Taravao, le Snetaa FO Polynésie tient à adresser à ces enfants et collègues l'expression de son plein soutien et de sa totale solidarité.
La montée continuelle de la violence scolaire tient à deux facteurs essentiels. En premier lieu, la suppression massive des postes et des moyens affectés à l'éducation, entraînant sureffectifs, baisse du nombre des adultes dans les établissements et gestion généralisée de la pénurie, rend chaque jour plus difficile la lutte contre les incivilités. En second lieu, il est incontestable que l'aggravation des phénomènes de violence est exactement parallèle à la baisse de niveau de connaissance des élèves constatée par toutes les enquêtes internationales.
La restitution des moyens et des postes supprimés ainsi qu'un recentrage effectif de l'école sur la transmission des savoirs constituent donc les seules réponses crédibles à la multiplication de ces actes inadmissibles.
En outre, la prétendue "école du socle", annoncée dans le cadre de la consultation actuelle sur l'éducation, ne saurait déboucher que sur des remèdes qui aggraveraient encore le mal. Ce n'est pas en remplaçant les disciplines académiques par de prétendues compétences, en déstabilisant les professeurs par la mise en cause de leur savoir et en détruisant le statut des personnels enseignants que l'on rompra avec l'incurie qui prévaut depuis tant d'années...
Le Snetaa FO Polynésie s'associe pleinement aux démarches et demandes des personnels de l’établissement où se sont produits les graves faits de violence et demande aux autorités de mettre en œuvre les dispositions statutaires assurant la protection des personnels (article 11 du statut de la Fonction Publique).
La montée continuelle de la violence scolaire tient à deux facteurs essentiels. En premier lieu, la suppression massive des postes et des moyens affectés à l'éducation, entraînant sureffectifs, baisse du nombre des adultes dans les établissements et gestion généralisée de la pénurie, rend chaque jour plus difficile la lutte contre les incivilités. En second lieu, il est incontestable que l'aggravation des phénomènes de violence est exactement parallèle à la baisse de niveau de connaissance des élèves constatée par toutes les enquêtes internationales.
La restitution des moyens et des postes supprimés ainsi qu'un recentrage effectif de l'école sur la transmission des savoirs constituent donc les seules réponses crédibles à la multiplication de ces actes inadmissibles.
En outre, la prétendue "école du socle", annoncée dans le cadre de la consultation actuelle sur l'éducation, ne saurait déboucher que sur des remèdes qui aggraveraient encore le mal. Ce n'est pas en remplaçant les disciplines académiques par de prétendues compétences, en déstabilisant les professeurs par la mise en cause de leur savoir et en détruisant le statut des personnels enseignants que l'on rompra avec l'incurie qui prévaut depuis tant d'années...
Le Snetaa FO Polynésie s'associe pleinement aux démarches et demandes des personnels de l’établissement où se sont produits les graves faits de violence et demande aux autorités de mettre en œuvre les dispositions statutaires assurant la protection des personnels (article 11 du statut de la Fonction Publique).
Et Rangiroa aussi se retrouve confronté à ce type de situation....
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