DECLARATION PRELIMINAIRE DU SNETAA FO à la CCP Notations Administratives PLP du 27 avril 2016
DECLARATION
PRELIMINAIRE DU SNETAA FO
à
la CCP du 27 avril 2016
Pour commencer, au regard des
évènements de violences qui se sont déroulées dans différents EPEPF, nous
sommes encore étonnés que dans certains établissements, des absences de
personnels vie scolaire, aboutissent à des situations qui pourraient être « explosives »,
à savoir l’absence de totale de d’adjoints d’éduction dans des établissements
de plusieurs centaines d’élèves. Les exemples du collège de Henri-Hiro et du
collège de Papara, ne sont que la partie émergée de l’iceberg de violence
latent. Les collègues se situant en 1ère ligne, la DGEE a-t-il fait
redescendre des consignes aux pilotes des EPEPF pour que l’ensemble des acteurs
de la communauté éducative travaille de concert ? Ou les agents seront-ils
obligés de demander la protection fonctionnelle comme le prévoit la loi, dans
le cas ou à l’instar de la collègue de Papara, ils se sentiraient en danger ?
Monsieur le Directeur, pouvez-vous nous quelles sont concrètement les
dispositions que le Pays a pris pour lutter contre cette violence ?
Deuxièmement, à l’instar de la demande de la
FTEC-FO au CTP dernier, M. le Directeur
, le SNETAA-FO réaffirme sa demande de
pouvoir siéger à toutes les CCP inscrites dans l’arrêté n°1205 du 07/11/1988,
qui régit la création et le fonctionnement des CCP. Dans son article 5, il est
écrit :
« Art. 5.— Les commissions consultatives
paritaires sont consultées obligatoirement sur les points
suivants :
-
affectations
initiales
-
mutations
internes
-
renouvellement ou
prolongation de séjour
-
propositions de
notations annuelles
-
propositions
d’avancement
-
propositions de
mesures disciplinaires
-
propositions
d’inscription sur listes d’aptitude
-
exercice du droit
syndical. »
Et pour en venir à l’ordre du jour, qui sont
les notations administratives, nous réclamons à nouveau que la DGEE, insiste,
auprès des chefs d’établissements sur le respect du « protocole » de
notation, à savoir un rapport circonstancié à chaque fois que cela est
nécessaire (augmentation hors-grille ou double de la valeur normale), et par
0.5pt ou 0.1pt. Car cela n’est pas assez respecté. D’ailleurs il est simple de
constater les chefs d’établissements qui refusent de rédiger des rapports
circonstanciés en faveur des collègues, ce qui créée des différences de
traitement des agents en fonction des établissements dans lesquels ils exercent
indépendamment du travail fourni par l’agent.
Nous tenons aussi à rappeler que la grille de
notation n’est qu’indicative, à ce titre beaucoup de chefs d’établissement
refusent d’augmenter des collègues sous prétexte qu’ils sont au maximum de
cette grille qui nous le rappelons n’est qu’indicative. Contrairement à l’affirmation
de certains PerDIr, le SNETAA-FO a toujours dénoncé le respect stricto-sensus
de ces plafonds « indicatifs » dès lors où des collègues
s’investissent dans leur travail au sein de leur établissement. Tous les
collègues ont le droit à l’avancement, et qu’il n’est pas admissible de bloquer
des collègues pendant plusieurs années au titre que ces derniers auraient trop
« bien travaillés » pendant précédemment dans leur carrière.
Monsieur le Directeur, néanmoins un point nous
inquiète, lors d’entretien, certains chefs d’établissements, pourtant référents en termes de
réglementation, ont largement fait
références, à l’oral de l’appartenance syndicale des collègues, entraînant une
dérive du processus de notation dans un « mélange des genres » assez « malsains ».
Ces collègues se réservent le droit de porter l’affaire plus loin par les voies
légales à disposition.
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