Uniques, oui ! Mais avec les autres….
Il nous arrive maintenant régulièrement d’entendre certains de nos
collègues poser comme une preuve de leur honnêteté intellectuelle leur non
appartenance à un syndicat.
Plus troublant encore, cela ne les empêche pas de prétendre nous
représenter les uns les autres à différents niveaux. Certains, en situation
difficile, pris dans une mégalomanie dont ils se défendent avant d’en être
accusés, demandent à être entendus du Ministre, passant ainsi au dessus du Chef
d’établissement, du Vice-recteur, etc. se moquant bien de savoir s’ils
représentent quoi que ce soit en dehors de leur petite misère intérieure.
Espérer
que tout viendra d’en haut revient à souhaiter un fonctionnement de dictature !
Au-delà,
comment voulez-vous qu’un seul, fût-il le meilleur, puisse être bien suivi quand
un syndicat comme le vôtre et dont les acteurs interviennent chaque jour auprès
de l’Administration, de l’établissement jusqu’au Ministère en passant par la
Direction des Enseignements Secondaires, le Vice-rectorat, le Haut-commissariat
et le Ministère de l’Education nationale…
Comment
voulez-vous qu’il soit considéré autrement que comme celui qui, dans sa
souffrance du moment, dans sa colère éventuelle, dans son vécu d’incompétence
dont chacun sait les affres abyssales, essaie de sauver sa peau dans une
dernière bravoure rhétorique, tel le taureau qui fait front une dernière fois
avant de mourir ?
Chacun
trouvera la gloire là où il lui semble bon. Néanmoins, dans la vie réelle, ce
n’est pas au moment où on est en difficulté qu’il faut revendiquer car on en
est «décrédibilisé» d’avance. Le travail doit se faire chaque jour sur la durée.
L’actualité,
bien sûr, suscite notre raisonnement et notre volonté de réaffirmer le vrai
rôle, la vraie signification du syndicat : « association qui a pour objet la
défense d’intérêts communs » explique notre Petit Robert qui rappelle qu’une
association est un « groupement de personnes qui s’unissent dans un but
déterminé ». Cette idée de groupement permet aux forts de donner la main aux faibles.
Nous
réaffirmons donc qu’au SNETAA FO Polynésie nos portes sont grandes ouvertes à
tous ceux qui veulent donner de leur force pour soutenir les ébranlés d’un
instant ou d’une vie. C’est ainsi que les perdants du jour pourront
revivre au futur leur honneur d’hier.
Les
élections au Conseil d’Etablissement ont eu lieu et nous avons vu fleurir des
listes « non syndiqués » ou autres…
Nous
pensons qu’il faut rassembler autour du SNETAA, autour d’idées simples de bon
sens, pour proposer à tous une représentation diversifiée mais unie au moins sur
cette idée que l’intérêt général du long terme doit dépasser celui, fugace et
trop particulier, de tel ou tel individu en conversation avec son ego, d’un
petit arrangement qui fait perdre de vue la vraie raison d’être de l’Education
Nationale et de notre engagement dans ses métiers.
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